Faire installer sa pompe à chaleur

Les installateurs sont formels : l’installation réussie d’une pompe à chaleur, c’est-à-dire qui apportera un confort optimal aux occupants et générera des économies notables sur la facture chauffage, est intimement liée à quatre critères essentiel.

À savoir, le dimensionnement, le COP ou coefficient de performance, la consommation et le rendement. Décryptage avec nos installateurs.

ETUDE THERMIQUE, LE PRÉALABLE

Pour que le dimensionnement soit de qualité, il y a un préalable indispensable. L’installateur doit procéder à une étude thermique afin d’évaluer les déperditions de l’habitation. Ladite étude est obligatoire dans le neuf pour l’obtention d’un permis de construire RT2012.

Ce bilan va permettre de déterminer précisément les besoins calorifiques de l’habitation.

Mais attention, celui-ci doit être effectué dans les règles de l’art, c’est-à-dire par un professionnel ! C’est un élément clé du bon dimensionnement de sa pompe à chaleur.

De même, dans le cas d’une PAC qui assure à la fois la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire, l’installateur devra également évaluer les besoins en eau chaude sanitaire, l’étude thermique ne la prenant pas en compte.

LE DIMENSIONNEMENT, LA PHASE DÉTERMINANTE

Une fois ce bilan réalisé, il faut, pour calculer le dimensionnement d’une pompe à chaleur, que la puissance thermique nécessaire à l’habitation soit évaluée. Cette étape est gérée par des logiciels de calcul.

Ainsi pour une pompe à chaleur air-eau, sont comparées graphiquement différentes données, telles que la puissance calorifique de l’appareil et la température extérieure.

Ces logiciels vont aussi intégrer différents paramètres, dont les déperditions thermiques mises en évidence. Entre autres caractéristiques qui vont entrer en ligne de compte, la superficie et la hauteur des pièces de l’habitation, le type d’émetteurs (convecteurs, planchers chauffants, etc.), la zone climatique concernée ainsi que la température annuelle moyenne. Sans oublier, si le projet est une rénovation, les habitudes de consommation d’énergie thermique.

Il faut savoir que le mauvais dimensionnement d’une pompe à chaleur n’est pas sans incidences. 

Ainsi un surdimensionnement de la puissance par rapport aux besoins réels peut se traduire par un surcoût à l’achat, mais aussi des frais d’installation ; une surconsommation d’électricité en multipliant les cycles marche/arrêt ; une perte de performance et une durée de vie plus courte en raison des à-coups.

Le sous-dimensionnement va entraîner, quant à lui, une utilisation plus fréquente d’un chauffage d’appoint et une diminution des économies d’énergie.
Un dimensionnement réussi, c’est-à-dire avec une puissance adaptée aux besoins, est donc la condition sine qua none pour faire baisser les consommations.

CONSOMMATION D’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE : LA CLÉ DES ÉCONOMIES

Encore faut-il que l’installateur estime la consommation d’énergie électrique d’une pompe à chaleur.
Un exercice difficile dans la mesure où elle dépend, outre le bon dimensionnement, de très nombreux paramètres, souvent indépendants de la pompe à chaleur elle-même. Entrent en ligne de compte :

  • La nature de la construction : meilleure est l’isolation, plus les besoins seront faibles, et moins la pompe à chaleur consommera.
  •  La zone géographique : il est évident que plus le climat est clément, moins la pompe à chaleur consomme d’électricité pour fournir la même puissance calorifique.’
  •  La nature de l’installation : en relève de chaudière, avec appoint électrique ou non, avec eau chaude sanitaire ou non, etc.

Quels que soient la configuration, le type d’installation ou le type de matériel, les pompes à chaleur assurent, sur le long terme, une réduction importante des consommations énergétiques du foyer. Elles seraient ainsi 2 à 3 fois moins élevées qu’avec des radiateurs électriques. 

Il est admis qu’une pompe à chaleur, dans des conditions idéales d’installation, est en mesure de faire baisser les consommations jusqu’à 60%. (source Afpac)
Selon les installateurs, spécialisés dans l’installation de PAC, un système de régulation intelligent permettra de tirer profit des caractéristiques de l’installation et donc de faire baisser encore les consommations, de 10 à 25 % par rapport à une installation sans régulation.

Obligatoire depuis septembre 2015, l’étiquette énergétique est un bon moyen de s’informer rapidement sur les niveaux de consommation d’une pompe à chaleur. Si on les compare aux autres modes de chauffage, elles sont positionnées dans le haut de l’échelle de l’étiquette : A+ et A++ pour les systèmes Air/Eau et jusqu’à A+++ pour les pompes à chaleur géothermiques (source Afpac).

QUEL COEFFICIENT DE PERFORMANCE ?

Mesuré dans des conditions d’essais normalisés (EN14511), le COP, ou coefficient de performance, d’une pompe à chaleur quantifie l’efficacité des différentes PAC et permet de comparer leurs performances. Il représente le rapport entre l’énergie électrique consommée et l’énergie thermique produite. 

Selon nos installateurs, le rapport est variable selon l’écart de température entre la source d’énergie (eau, air ou sol) et celle utilisée dans le dispositif de chauffage ou de production d’eau chaude. Il reflète la performance possible d’une pompe à chaleur. La valeur du coefficient de performance indiquée est la valeur maximale donnée à une température extérieure théorique de + 7°C. 

Ce qui signifie qu’en cas de température extérieure négative, le COP baisse.
Une pompe à chaleur performante génère des économies d’énergie si son coefficient de performance est supérieur à 3. Un COP égal à 3 signifie que la pompe à chaleur consomme 1 kWh d’électricité et restitue 3 kWh de chaleur. L’énergie thermique restituée pour le chauffage est donc trois fois supérieure à l’énergie électrique consommée. Traduction : la pompe à chaleur fournit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

 Plus concrètement, plus de 60 % de la production de chaleur ou d’eau chaude fournie par la PAC est d’origine renouvelable.
La valeur minimale de 3 tient compte du rendement moyen d’une centrale électrique, qui est d’environ 33 %. 

Cela signifie qu’il faut consommer 3 kilowattheures (kWh) d’énergie primaire pour produire 1 kWh électrique. L’installateur vous confirmera donc qu’il faut donc que la pompe à chaleur génère 3 kWh (sous forme de chaleur) pour 1 kWh d’électricité consommée (source Engie).
En effet, plus la différence entre la température de la source de chaleur utilisée et celle de la sortie de la pompe à chaleur est faible, plus le coefficient de performance est élevé et donc, plus l’appareil est performant. Le COP sera donc plus important avec les pompes à chaleur Eau/Eau qui utilise une source plus chaude, à savoir l’eau captée dans le sol, plus stable en température. 

Un dispositif de chauffage à chaleur douce, comme un plancher chauffant, permet également d’optimiser le coefficient de performance.
Pour les installateurs de PAC, le coefficient de performance annuel moyen est un bon indicateur qui tient compte des conditions climatiques annuelles. En règle générale, Ces derniers conseillent qu’il vaut mieux vaut choisir des systèmes NF PAC présentant un coefficient de performance d’au moins 3,5.
À noter, certaines pompes à chaleur présentent un coefficient de performance supérieur à 5, grâce notamment aux compresseurs à vitesse variable qui limitent les consommations d’électricité.

RENDEMENTS ET VARIATIONS

En diffusant plus d’énergie qu’elles n’en consomment, les pompes à chaleur offrent des rendements qui génèrent 50 à 60 % d’économies d’énergie (source Afpac) par rapport à des systèmes classiques de chauffage.

Selon nos installateurs, le rendement d’une pompe à chaleur est donné par le coefficient de performance (COP) propre à chaque modèle. Concrètement, le COP est, en moyenne, compris entre 3 et 5, ce qui signifie que pour 1 kWh d’électricité absorbée, le rendement d’une pompe à chaleur est entre 3 et 5 kWh.

Par exemple, pour 6000 watts consommés pour faire fonctionner la pompe à chaleur et chauffer la maison, sa consommation électrique sera seulement de 2000 watts. Il faut savoir que la valeur du coefficient de performance indiquée pour une pompe à chaleur est la valeur maximale donnée à une température extérieure théorique de +7°C.

Mais, entre hiver et été, le coefficient de performance peut chuter de 3 à 2, voire imposer un chauffage d’appoint pour combler l’intégralité des besoins calorifiques. Par exemple, pour une température intérieure de 20 °C, le coefficient de performance d’une pompe à chaleur aérothermique Air/Eau passe de 3,5 à 2,9 si la température extérieure chute de 10 à 5°C.

Impacté par les fluctuations de températures, le rendement des pompes à chaleur aérothermiques Air/Air et Air/Eau peut varier de façon non négligeable. Il est dans tous les cas inférieur à celui des pompes géothermiques qui, elles, ne subissent pas les aléas de températures.

Autres facteurs susceptibles d’interférer sur le rendement et que les installateurs doivent intégrer en amont de l’installation : le niveau d’isolation et la superficie de l’habitation, ainsi que la température moyenne de la région. N’oubliez pas également de prendre en compte le bilan thermique.

Ce qui revient à dire que le bon rendement d’une pompe à chaleur dépend intimement du bon dimensionnement de l’installation et donc du bon choix de sa puissance.

Bon à savoir, le rendement d’une pompe à chaleur géothermique ou hydro thermique (Eau/Eau) sera toujours plus intéressant, dans la mesure où leur coefficient de performance dépend de la température, toujours stable et positive, du sous-sol ou d’une nappe phréatique – la température de l’eau oscillant entre 7 et 12°C.

QUAND ET POURQUOI INSTALLER UNE POMPE À CHALEUR?
Un changement d’équipement ou la construction d’une maison sont souvent les éléments déclenchants qui amènent à s’interroger sur les moyens de réduire sa facture énergétique et aussi d’être plus écologique dans sa manière de « consommer ». Eléments de d’analyse…

QUAND ET POURQUOI INSTALLER UNE POMPE A CHALEUR ?

QUAND INSTALLER UNE POMPE À CHALEUR ?

La question se pose de façon assez courante mais elle devient très légitime lorsque l’on entre dans un projet de construction ou de rénovation de l’existant, ou encore à l’occasion du remplacement du système de chauffage devenu énergivore.

POURQUOI INSTALLER UNE POMPE À CHALEUR ?

Une énergie propre et renouvelable.

C’est dans l’air, dans l’eau, ou encore dans le sol, que les pompes à chaleur vont puiser les calories nécessaires à la production de chaleur.

Des ressources propres, gratuites et renouvelables. Un argument de taille pour justifier l’achat d’une pompe à chaleur.

D’autant qu’il y a là l’opportunité de contribuer à réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs rejets de gaz à effet de serre.

Les aides Financières

LES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE !

Voilà sans doute l’argument massue. Dans la plupart des cas, une pompe à chaleur permet de générer jusqu’à 60% d’économies sur la facture annuelle de chauffage.

EN NEUF COMME EN RÉNOVATION

Construction d’une maison : a priori, n’importe quel type de pompe à chaleur peut être installé autour de votre maison, à partir du moment où le terrain offre les qualités requises. À savoir, une surface d’au moins 200 mètres carrés.

Seule restriction : une PAC géothermique à capteurs horizontaux ne sera pas envisageable sur un sol rocheux ou arboré. Quant aux PAC aérothermiques, il faudra soigner l’emplacement de l’unité extérieure car certains modèles sont plus bruyants que d’autres.

Changement d’un système de chauffage : certaines pompes à chaleur se prêteront mieux à une configuration donnée que d’autres, notamment s’il y a réutilisation du réseau de chauffage existant ou encore en présence d’émetteurs type radiateurs en fonte.

Certains scénarios impliqueront un appoint de chauffage, par exemple dans le cas de l’installation d’une pompe à chaleur aérothermique sous un climat froid. Dans tous les cas, il conviendra de vérifier l’état de l’isolation et de rectifier si besoin. Car une bonne isolation, c’est l’assurance de limiter les consommations d’énergie, quel que soit le système de chauffage.

Elles existent également pour les systèmes de chauffage plus classiques. Renseignez-vous, elles sont multiples et conditionnées à différents critères.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le surdimensionnement se traduit par un surcoût à l’achat, une augmentation du nombre de cycles, et donc des consommations électriques et de l’usure.

Le sous-dimensionnement, lui, empêche de couvrir la totalité des besoins, d’où un appoint plus sollicité.
Une installation bien réalisée autorise un retour sur investissement rapide.

Votre ancienne chaudière fioul, trop gourmande en énergie, aurait bien besoin de repos… Pourquoi ne pas la remplacer par une solution de chauffage écologique et économique comme une pompe à chaleur ? Elle s’adapte parfaitement aux systèmes existants. Le tout est de choisir le modèle et la configuration adaptés à vos besoins. On vous guide !

Aérothermie ou géothermie : quel type de pompe à chaleur choisir ?

Dans le cadre d’un remplacement de chaudière, il est conseillé d’installer une pompe à chaleur : à aérothermie ou à géothermie, on vous explique la différence. En aérothermie, la pompe récupère les calories naturellement présentes dans l’air extérieur pour chauffer votre logement. 

En géothermie, la pompe récupère les calories présentes dans la terre. Cette dernière nécessite un grand terrain et des travaux importants assez coûteux. La pompe à chaleur aérothermique est plus facile à mettre en œuvre et s’impose ainsi comme la plus répandue (elle représente 96 % du marché), notamment en rénovation !

En matière de pompe à chaleur aérothermique, la plus adaptée pour remplacer votre chaudière au fioul est la pompe à chaleur air/eau : elle utilise l’air extérieur pour chauffer un circuit d’eau chaude, celui du chauffage central, par exemple, pour alimenter vos radiateurs à basse température ou votre plancher chauffant. Une partie de l’installation déjà en place étant réutilisée, les travaux sont moins lourds !

Faut-il conserver ou non l’ancienne chaudière ?

La pompe à chaleur air/eau est donc idéale pour remplacer une chaudière au fioul car elle se raccorde à votre réseau de chauffage existant.
Mais reste à savoir si elle pourra assurer à elle seule l’ensemble de vos besoins en chauffage, voire en eau chaude sanitaire ! 

Tout dépend en effet de plusieurs critères comme l’isolation de votre logement, le climat environnant ou votre consommation. Plusieurs options d’installation s’offrent ainsi à vous :

  • Le remplacement complet de votre chaudière au fioul : si vous vivez sous un climat doux, que votre logement est bien isolé et que vous chauffez peu, une pompe à chaleur seule pourra faire l’affaire. À condition toutefois de bien dimensionner sa puissance avec un professionnel afin de conserver un confort thermique optimal !
  • L’utilisation d’une pompe à chaleur en relève de votre chaudière : si cette dernière est en bon état, vous pouvez la coupler à une pompe à chaleur qui fonctionnera en complément. Cette option est intéressante pour les foyers dont les besoins élevés en chauffage ne peuvent être comblés par une pompe à chaleur seule (par exemple, dans une habitation mal isolée, avec un climat rigoureux…).
  • L’installation d’un système hybride : dans le cas où votre chaudière est hors-service et que vos besoins en chauffage sont élevés, vous pouvez choisir une solution 2-en-1 couplant une pompe à chaleur et une nouvelle chaudière en appoint.

À noter: Lorsque les températures deviennent négatives, pas d’inquiétude ! Certains modèles fonctionnent jusqu’à – 25°C !

Et en option… – Si vous souhaitez que votre pompe à chaleur gère aussi la production d’eau chaude sanitaire, elle peut le faire ! Choisissez alors un modèle « duo » ou raccordez-la à un ballon préparateur d’eau chaude sanitaire ». – Si les températures grimpent beaucoup en été dans votre région, optez pour un modèle réversible qui pourra rafraîchir votre logement de quelques degrés, si vous disposez des émetteurs nécessaires ».

Combien ça coûte ?

Le prix d’une pompe à chaleur varie en fonction de nombreux éléments : sa puissance, la superficie de votre logement, le nombre de pièces, l’isolation, la configuration de l’installation… Pour un modèle air/eau à installer dans une maison individuelle, le prix public conseillé se situe entre 6 000 et 9 000 € (hors pose et matériel de pose).
Bon à savoir ! Si vous remplacez votre chaudière au fioul par une pompe à chaleur, pensez à faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), formé et qualifié pour les travaux d’efficacité énergétique. Et n’oubliez pas, vous pouvez bénéficier de certaines aides pour l’achat et la pose de l’équipement. Coup de pouce CEE, MaPrimeRénov’, TVA réduite, éco-prêt à taux zéro, Aides des collectivités locales…

Vous voulez remplacer votre ancienne chaudière par une pompe à chaleur ? C’est la promesse de belles économies et un vrai geste en faveur de la planète ! De plus, même si le coût de l’appareil et de son installation est conséquent, sachez que vous pouvez alléger la facture grâce à des aides financières à la rénovation énergétique. Alors quelles sont-elles ? Et quels sont leurs montants ? Le point pour mieux vous y retrouver.

Pour alléger aussitôt les frais d’installation d’une pompe à chaleur

Si vous avez besoin d’une aide financière au moment des travaux, vous pouvez bénéficier :

    • D’un taux réduit de TVA à 5,5 % sur la fourniture et la main-d’œuvre : n’achetez pas votre pompe à chaleur vous-même mais passez par un professionnel qui appliquera directement la remise sur la facture.
    • D’une aide des fournisseurs d’énergie ou des distributeurs de carburant dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE). Elle peut se présenter sous la forme d’une prime, d’un prêt bonifié, d’un diagnostic, etc. Si vous remplacez votre ancienne chaudière par une pompe à chaleur, vous pouvez par exemple profiter de la prime « Coup de pouce chauffage » de 2 500 € (pour tous les particuliers) à 4 000 € (pour les ménages modestes et très modestes). EDF propose également un complément à ce « Coup de pouce » avec la prime « Mon chauffage durable », pouvant aller de 1 000 à 1 500 € suivant vos revenus.
    • D’une aide de l’Etat, MaPrimeRénov’ : créée en 2020, cette nouvelle aide est née de la fusion du CITE et du programme Anah « Habiter Mieux Agilité ». Cette aide financière est accordée aux propriétaires occupants, bailleurs, ainsi qu’aux syndicats de copropriété. Accordée aux foyers en fonction des revenus, elle ne peut dépasser 20.000€ sur 5 ans. Par exemple, pour l’installation d’une pompe à chaleur, vous pouvez bénéficier jusqu’à 4000€.

Et en option…Le professionnel RGE, incontournable !
C’est l’une des conditions sine qua non pour obtenir la plupart des aides financières à la rénovation : lors de l’achat et de l’installation de votre pompe à chaleur, vous devez impérativement faire appel à un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Pour obtenir une facilité de paiement

Vous pouvez financer votre pompe à chaleur sans avancer d’argent avec des prêts aux taux très avantageux comme :

  • L’éco-prêt à taux zéro : il vous permet de financer votre appareil jusqu’à 10 000 € si c’est la seule action d’amélioration de performance énergétique que vous entreprenez dans votre logement. Si vous la couplez à d’autres travaux (isolation, installation d’un chauffe-eau thermodynamique…), le prêt peut aller jusqu’à 30 000 €. Le tout sans conditions de ressources et sans payer d’intérêts !

Pour un coup de pouce supplémentaire

Certaines aides peuvent venir en complément de celles citées ci-dessus, notamment :
  • Les aides des collectivités locales : des communes, départements ou régions proposent des prêts, des subventions ou des allègements d’impôts pour l’achat et l’installation d’équipements performants comme les pompes à chaleur. Renseignez-vous auprès d’eux !
Bon à savoir ! Certaines aides comme le coup de pouce CEE, MaPrimeRénov’, la TVA réduite, l’éco-prêt à taux zéro et les Aides des collectivités locales sont cumulables.
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